SEPTEMBRE 2018 / BRUXELLES / GRAIN d’IVRESSE

Un énorme merci à Frederic pour nous avoir accordé quelques minutes.

Merci à Wouter Maeckelberghe pour ses magnifiques clichés.

 Dans le cadre de la Brussels Cocktail Week, Grain d’Ivresse part à la rencontre des barmen invités pour cette semaine de folie. Barman au Jigger’s Coolers & Cocktails à Gand, Frederic Geirnaert est également depuis peu consultant indépendant.

– Frederic, comment devient-on barman ?

Enfant, j’ai grandi avec deux parents chefs de cuisine. Ils tenaient un restaurant japonais et c’est là que tout a commencé. Les voir combiner les saveurs avec tant de passion m’a réellement inspiré. J’ai commencé en tant que plongeur/remplisseur de frigo avant de passer en salle puis en cuisine, pour finalement devenir barman. J’ai fait toutes sortes de métier dans le secteur et c’est un avantage. Mais pour l’instant, je m’en tiens à barman !

–  Quel genre de bar est le Jigger’s ?

Je voulais travailler depuis un temps au Jigger’s. L’accueil du client est primordial ici. On s’efforce de concocter le cocktail le plus harmonieux pour le palais de nos clients. Travailler avec des produits durables et locaux est un défi supplémentaire dans ce métier !

Fred au concours The Botanist Gin (photo : Wouter Maeckelberghe)

– Comment décrirais-tu la scène cocktail à Gand ? Et à Bruxelles ?

Gand est en effervescence depuis quelques années. De plus en plus de touristes nous rendent visite. Les Gantois n’aiment pas trop les lieux élitistes, ils préfèrent les endroits qui gardent les pieds sur terre.

Je ne vais pas à Bruxelles souvent mais j’aime bien la scène de la capitale. Elle est sous-estimée. C’est assez compliqué de connaître la scène et de l’apprécier à sa juste valeur, Bruxelles a une atmosphère particulière.

– Tu es un cueilleur expérimenté. Que signifie la cueillette sauvage pour toi ? Où cueillir en Belgique ?

Expérimenté est un grand mot. Je me forme encore tous les jours et je suis content d’avoir à mes côtés Ben Brumagne (Forest To Plate), Nick Baeyens (The Botanist Gin) et Olivier Jacobs qui me guident et me conseillent chaque jour. Enfant j’étais scout, j’ai donc beaucoup campé et passé du temps dans la nature. La cueillette sauvage me donne l’occasion de faire de mon amour de la nature un travail.

Où cueillir? Un peu partout, mais il faut éviter les lieux trop pollués. L’été prochain j’organiserai des randonnées avec Forest to Plate dans les Ardennes françaises qui sont une région idéale pour la cueillette des plantes.

Fred et Olivier en pleine cueillette dans le Burgoyen à Gand (gdi)

– Quelles sont tes sources d’inspiration dans la création de cocktails ?

Soit je pars d’une idée et le cocktail suit, soit je regarde ce que j’ai sous la main et concocte quelque chose. Mon expérience en cuisine peut conduire à des cocktails aux structures différentes. J’hume aussi de nombreuses épices et produits avant de les mélanger.

– Un cocktail préféré ?

Mon premier amour est l’Espresso Martini. Désormais je commande généralement un Negroni (ou un twist sur celui-ci).

– Qu’est-ce que tu aimes (ou aimes moins) dans ce métier ?

J’aime faire partie d’une communauté soudée. J’aime le côté varié du travail. Nous recevons beaucoup de clients très reconnaissants mais il arrive que certains ne nous laissent même pas une chance d’améliorer leur soirée. C’est dommage.

– Où en est la scène cocktail belge ?

Récemment la Belgique gagne du terrain dans le monde des cocktails mais je pense que l’on peut encore plus aller de l’avant. La scène cocktail est effervescente pour le moment. Cela amène son lot de mauvaises surprises mais également quelques perles rares !

– Merci Frederic.


Ce n’est pas tout !

Retrouvez Frederic Geirnaert à la Brussels Cocktail week le mardi 25 septembre chez humus x hortense ! Des cocktails avec les spiritueux de chez Ponet Spirits en food pairing avec la cuisine de Nicolas Decloedt. Événement ici (réservation requise).

Et bien sûr, foncez au Jigger’s Coolers & Cocktails à Gand goûter de délicieuses cocktails !

SEPTEMBRE 2018 / BRUXELLES / GRAIN d’IVRESSE

Un énorme merci à Frederic pour nous avoir accordé quelques minutes.

Merci à Wouter Maeckelberghe pour ses magnifiques clichés.